La nuit comme le jour, nos objets connectés tracent notre vie. Ils transfèrent les informations de notre quotidien, jusqu’aux parties les plus intimes, à des entreprises et qui sont entreposées on ne sait où…
Nous délivrons des informations à des géants comme Google, Apple ou Facebook qui connaissent mieux notre vie que nous.
Et en même temps, les États démocratiques organisent une surveillance généralisée des citoyens (échelon, prisme, Loi relative au renseignement…).
En Europe, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est applicable le 25 mai 2018.
Il poursuit 3 objectifs :
1 – Renforcer les droits des personnes, notamment par la création d’un droit à la portabilité des données personnelles et de dispositions propres aux personnes mineures ;
2 – Responsabiliser les acteurs traitant des données (responsables de traitement et sous-traitants) ;
3 – Crédibiliser la régulation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de protection des données, qui pourront notamment adopter des décisions communes lorsque les traitements de données seront transnationaux et des sanctions renforcées.
Et en France, la CNIL, veille sur notre intimité numérique, cette séparation entre la sphère publique et la sphère privée : la Laïcité informationnelle.
Rien à se reprocher donc rien à cacher ?
C’est ce que nous abordons dans cette conférence